vendredi 14 novembre 2008

Avraham et le PS : Premier Secrétaire…


Chronique du vendredi 14 novembre 2008

Aujourd'hui à Reims va s'ouvrir l'événement, avec un grand E, du parti socialiste, le congrès. Il faut bien trouver une personne pour remplir la fonction de premier secrétaire. Suspens, suspens, je retiens mon souffle… Ha… La bataille va être rude, les coups bas vont de multiplier, et pendant ce temps là, la droite se frotte les mains.

Mais au fait, tout ça pourquoi ? Pour être secrétaire…

Vous imaginez ! La bataille chaque matin dans votre bureau ? Vous avez les secrétaires qui se battent « J'ai envie d'être le premier secrétaire ! Non c'est moi… » Franchement pour faire quoi ? Secrétaire, faut pas exagérer tout de même.

J'avoue que ce terme de premier secrétaire m'a toujours laissé dubitatif. Pourquoi le dirigeant d'un parti n'en est-il pas le Président ? Pourquoi, ça fait trop PDG ? Trop à droite comme terme ?

En fait, la raison est très simple, l'idée est que la plus haute fonction du parti doit être de se mettre au service de ses camarades et de ses concitoyens. Et c'est là que j'ai compris un truc dans la Paracha de cette semaine.

Vous savez pourquoi Avraham donnait à manger aux voyageurs ? Car nourrir des passants demande une très grande patience. Et il faut avoir une volonté de fer pour donner à celui qui ne vous reverra sûrement plus et qui n'aura probablement jamais l'occasion de vous rendre ce service en retour. Tu parles, une petite tente dans le désert, combien de chance avez-vous de la revoir lors de votre prochain voyage ?

Mais lui Avraham, n'a fait les choses que dans le seul et unique but de faire du bien. Et dans ce cas, la gloire… la reconnaissance… le statut… ne sont jamais rentrés en considération.

Il s'est conduit comme un secrétaire au service de son maître. C'est bien cela, la leçon de notre patriarche cette semaine : faire les choses en ayant comme motivation de rendre service et de faire le bien à autrui, et non pas d'en retirer un quelconque crédit.

Le monde et les hommes ont très peu changé depuis près de 4000 ans. Et pourtant, si l'on prenait un peu le temps de se retourner vers nos ancêtres, cela nous aiderait tellement pour comprendre les enjeux d'aujourd'hui.

Vite, vite une bible pour le PS pour qu'il reste l'acronyme de Parti Socialiste et non pas de Parti Selfish !

Enfin, c'est peut-être un peu tard…

Bonne journée !

jeudi 13 novembre 2008

Notre Obama à nous…


Chronique du jeudi 13 novembre 2008

Ça y est ! Nous aussi on a notre Obama, bon il ne s'agit pas du nouveau Président de la République, pas encore, pour ça il va falloir attendre encore un peu. Il s'agit du nouveau Préfet des Alpes-de-Haute-Provence, un noir d'origine Camerounaise.

Alors tout le monde en parle, regardez le rêve Américain n'est pas uniquement possible de l'autre côté de l'Atlantique. Dans le Vieux Continent aussi, des noirs peuvent arriver à l'une des plus hautes fonctions de la République.

Monsieur le Préfet Pierre N'GAHANE, nouveau symbole du rêve français ! Bravo…

Hier il a donné des interviews à la presse toute la journée et une de ses réflexions a particulièrement attiré mon attention. Il a dit « je ne crois pas à une évolution linéaire vers une société diverse, il faut une véritable volonté politique, c'est elle qui permet de passer des paliers »

Qu'explique-t-il ? Que dans la vie, si on recherche un changement profond, une simple évolution ne suffit pas pour atteindre l'objectif, il faut sauter des paliers, motivé par une volonté. L'idée du saut de palier est ici très forte, car le saut c'est le détachement et l'élévation à partir d'une situation première, pour se retrouver dans une nouvelle situation. Vous me suivez ?...

Alors pour moi, ce Préfet n'est pas à surveiller comme celui dont on guette le premier faux pas.

Non, notre Obama national est pour moi l'exemple d'une personne qui a réussi à prendre son destin en main et à sauter lui-même un palier. Et c'est ainsi que la République lui a offert la possibilité d'en sauter un nouveau.

Comme l'énonce le dicton « aide toi et D.ieu t'aidera ». Presque un non-événement…

Ça me fait penser à l'histoire d'un homme qui rentre chez un Rabbin en lui demandant une bénédiction pour la santé, la famille, la réussite et aussi pour être proche de D.ieu. Là le maître l'arrête et lui dit : « ça, c'est en effet la liste de tes attentes, mais qu'en est-il de ce que l'on attend de toi ? »

Avant de penser discrimination positive, il faut commencer à penser « contribution positive » et c'est là qu'on peut attendre que l'ascenseur social s'arrête à notre étage !

Bonne journée !

mercredi 12 novembre 2008

Un Rabbin ? Pas possible…


Chronique du mercredi 12 novembre 2008

Je suis déçu, mais alors vraiment déçu par Marc-Alain Ouaknin qui s'exprime dans « Le Monde des Religions » de novembre-décembre 2008.

La question est posée sans détour : « Qui a écrit la Bible ? » … Très bien !

Vous n'êtes pas sans savoir que selon les principes fondamentaux de foi du Judaïsme, la Torah fut écrite par Moïse, dictée par D.ieu.

Mais dans la controverse rabbinique du journal, on trouve le pseudo-Rabbin philosophe Marc-Alain Ouaknin qui exprime : « Savoir que Moïse n'a pas écrit la Torah ne me gêne pas. Et l'existence ou la non-existence des patriarches Abraham, Isaac et Jacob me laisse indifférent. Car pour le mystique, même l'existence de D.ieu n'a aucune pertinence. Même D.ieu est un peut-être ».

Là ! J'avoue je ne comprends plus rien, Marc-Alain Ouaknin, de qui s'agit-il ? Un Rabbin ? Un philosophe ? Un athée ? Un agnostique ?

A la limite, qu'il se définisse en tant que non-croyant et je le comprendrais, mais comment pouvoir se définir comme Rabbin et en même temps affirmer que la croyance n'est pas à la base de l'étude !

Vous imaginez : « Bonjour Monsieur, je suis Rabbin, Kabbaliste, non-croyant, cherchant poste de Rabbin dans une synagogue de fidèles non croyants pour leur lire le Chabbat un livre qui aurait pu être écrit par ma grand-mère, mais c'est pas grave, l'essentiel c'est l'interprétation que j'en fais ».

Mais Marc-Alain, sois sérieux une seconde, pourquoi ne pas lire un livre de cuisine ou la recette du gâteau au chocolat en interprétant le mélange de la farine et du chocolat comme le mélange de la bonté et la rigueur divine lors de la création du monde ?

Mais oui, ça marche ! Alors demandons à Alain Ducasse (comme quoi, un Alain peut en cacher un autre), d'écrire une nouvelle Bible, version cuisine française, histoire de coller vraiment avec la culture mythologico-culinaire qui a sûrement bercé son enfance.

On va s'gêner, tiens ! De toute façon, D.ieu n'existe pas, alors allons-y !

Et tant que j'y suis, pourquoi pas toi dans le rôle d'un D.ieu infini, puisque tu dis aussi « D.ieu sera ou ne sera pas en fonction de l'infinité de l'interprétation des hommes » ; c'est donc ton infinie compréhension qui fera de toi un D.ieu…. enfin un D.ieu de l'apocalypse !

Oui ! Puisque le Maboul -le déluge- n'a d'ailleurs lui non plus jamais existé pour toi et son récit n'est que le paradigme de cataclysme, d'une catastrophe.

Alors tu dois probablement en être un résidu et le symbole du déluge dont certains ne sont pas encore relevés.

Auditeurs, auditrices, vous m'entendez ce matin ? Ouf ! J'existe bien… je ne suis pas juste un paradigme de chroniqueur mythologique !

Bonne journée !

lundi 10 novembre 2008

Yes We Can…






Chronique de mercredi 5 novembre 2008



« Oui, nous pouvons ! » Vous avez remarqué ? Le cœur des campagnes électorales se gagne de nos jours avec des slogans inspirés de ceux d'une grande marque américaine d'équipement sportif.

Aujourd'hui, Barak Obama a été élu notamment grâce au discours qu'il a prononcé le 10 janvier 2008, autour du thème « Yes we can » c'est possible, on peut le faire !

Hier c'était Nicolas Sarkozy qui avait conquis la France avec pour devise : « Ensemble, tout est possible ».

C'est frappant, on ne gagne pas avec la surenchère d'offres et de promesses, chacun sait que les promesses n'engagent qui ceux qui y croient. En revanche, nous sommes beaucoup plus enclins à voter pour une personne qui nous offrira la possibilité de pouvoir accomplir quelque chose ; voire de nous accomplir !

Car au fond, ce que chacun recherche, ce n'est pas d'être assisté. On aspire tous à faire de notre vie un succès. Ce succès qui va se construire jour après jour, grâce aux différentes difficultés rencontrées que nous réussissons chaque instant à vaincre et à surmonter.

En somme, chacun de nous cherche à être un héros, celui de sa propre vie, de sa propre histoire !

Mais qui fut le premier héros ? Qui a ouvert la voie de cette ascension personnelle ? Qui a choisi de ne pas suivre la pensée en vogue, pour délivrer son propre message, même s'il ne correspondait pas à l'air du temps ?

Figurez-vous que cette personne n'est autre que notre patriarche Avraham... Il vivait dans un environnement hostile et idolâtre, ce qui ne l'empêcha pas de découvrir le monothéisme. Il décida alors de changer le monde, d'entreprendre une véritable révolution.

C'est lui qui proclama le premier au grand public « Yes We Can », oui c'est possible de croire en D.ieu, de changer les choses et le cours de notre vie. Oui c'est possible de s'offrir une vie jalonnés de grands succès personnels, et ce, dans une société juste et respectable. Le changement est possible !

Depuis, ses enfants et ses petits-enfants n'ont cessé d'être des révolutionnaires ; ils ont osé, ils ont bâti, ils ont rêvé et ont rencontré la réussite à chaque fois qu'ils ont levé les yeux vers le ciel, forts de la certitude que le vrai succès est impossible sans l'aide de D.ieu.

Obama sera-t-il bon pour nous ? Pour Israël ? Pour la paix ?

La réponse se trouve dans notre conviction que ni lui, ni un autre, ne dictera ce qui est bon ou pas pour nous… Car c'est à nous de décider de notre destin et de le prendre en main.

Si Obama a démontré que « Yes We Can », n'oubliez jamais que nous sommes à l'origine de cet espoir de changement et qu'il est temps que nous en soyons les porte-drapeaux !

Yes we can, have a nice day !

Que faire pour aider à la libération de Guilad Shalit ?



Chronique du mardi 4 novembre 2008


Posons-nous la question ! Dans ce domaine, chacun y va de son registre : banderoles sur les façades de mairie, lancement de sites Internet, création de groupes de soutien sur facebook, pétitions qui circulent ici et là... J'ai même vu hier l'organisation d'une course à pied en décembre prochain, pour ne pas l'oublier. Sachez qu'ici à Strasbourg, nous avons une banderole sur la façade de la synagogue.

Mais franchement, tout le monde se pose aussi une autre question, à quoi ça sert ?

Laissez-moi donc vous en poser une autre…

Comment nous, en France, nous mobilisons-nous pour mettre la pression sur ce groupe terroriste pour libérer cet otage, qui n'est même pas traité comme un être humain, qui n'a pas reçu de visite médicale, et qu'aucune organisation internationale n'a pu vérifier ses conditions de détention ?

D'un autre côté, on entend que des négociations sont en cours pour un échange de prisonniers. Mais quel est cet échange au juste ?

C'est tout simplement la libération de personnes qui ne croient en aucune façon en la dignité humaine, qui ont été emprisonnées après avoir eu la preuve de leur implication dans la mort de civils Israéliens, et qui à présent, cherchent à tout prix à sortir de prison pour s'adonner de nouveau à leurs atrocités en tuant des Israéliens.

Que devons-nous faire ? Moi, je pense qu'Israël ne doit absolument rien lâcher ! Israël doit mettre toute la pression possible sur le Hamas et ses prisonniers et leur certifier qu'aucune libération ne sera possible ainsi. Il faut leur enlever cette monnaie d'échange à laquelle ils commencent trop facilement à s'habituer.

Il faut interdire les visites dans les prisons Israéliennes jusqu'à la libération de Guilad. Mais oui, pourquoi nous, nous n'avons pas le droit de visiter Guilad ? Il ne faut pas baisser les bras et continuer à exercer une pression internationale jusqu'à ce qu'il rentre à la maison.

C'est alors que nous, grâce à notre mobilisation, nous allons peser dans la balance. C'est cette violation manifeste des droits de l'homme qui va faire bouger les choses. Ce n'est pas l'échange ou la négociation qui vont nous sortir d'affaire, car nous ne ferons que le jeu des terroristes qui l'ont pris en otage.

Lorsque je pense que nous, nous nous mobilisons tant pour sauver une vie et que ces terroristes s'acharnent eux, à trouver les moyens pour libérer un maximum d'autres extrémistes et tuer encore plus de vies !

Mobilisons-nous ! Bonne journée