Chronique du lundi 18 mai 2009
Il aurait pu se présenter par : « Mon nom est « Bib , Zer-Bib », car à l’instar de 007, il est aussi habile du micro que « James Bond » de son arme à feu. Et à vrai dire, tous deux sont capables de mettre le feu avec leur arme. Mais Yoni Shlomo préfère mettre le feu à l’âme que l’arme à feu.
Il annonce la musique, avec le titre de son album « Tracht Gut – Pense bien », cette phrase c’est en fait l’un des plus grands maîtres du ‘Hassidisme qui enseigna à son élève qui avait du mal à décoller dans la vie, qu’il valait mieux penser positivement car la force de la bonne pensée est justement de forcer le positif !
Mais attention, cet adage n’est pas uniquement le nom d’un album… « Pense bien tout ira bien » est avant tout le titre de sa vie, car Yoni a toujours cru en sa capacité à pouvoir jouer dans la cour des grands chanteurs. Tandis que certains se morfondaient sur leurs ratages d’aigus mal placés, Yoni a investi dans son égo bien placé. Son premier rêve - chanter avec le roi de la musique ‘hassidique Avraham Fried - s’est réalisé plus tôt que ne lui prédisaient les meilleurs pronostics. Puis est arrivé son premier enregistrement, qui n’était peut-être pas à la hauteur de cet album, mais qui a constitué une étape et l’a mené tout droit à la rencontre d’un grand.
Ce grand, c’est Moshé Laufer. Quand ce dernier signait les tubes de Fried et de MBD, Yoni ne savait alors pas tenir un micro dans sa main. Mais à présent que Laufer lui produit un album, certains feraient bien de se demander s’ils ne devraient pas le lâcher…
Ce grand, c’est Moshé Laufer. Quand ce dernier signait les tubes de Fried et de MBD, Yoni ne savait alors pas tenir un micro dans sa main. Mais à présent que Laufer lui produit un album, certains feraient bien de se demander s’ils ne devraient pas le lâcher…
Pourquoi tant d’enthousiasme ? Parce que Yoni n’a lésiné sur rien.
Le premier titre de l’album sonne comme un tube d’été qui trouvera le rythme des pas de danse dans les prochains mariages. Du ‘hassidique, du pur, une voix entraînante, quoi de mieux pour une entrée en matière ?
Tracht Gut : plus qu’une chanson, une devise de vie !
On continue ? Attention, une surprise et non des moindres nous attend avec le titre numéro 4 : Waltz Yeroushalaim. Jamais personne n’avait osé faire valser un ‘Hassid. L’accordéon qui règne en patron de l’harmonie de cette danse, nous balance vers le trône du Roi David avec raffinement. La voix est tellement juste ; beaucoup de cœur et peu de pleurs… autant d’ingrédients qui donnent une sonorité délicate à l’espoir de la reconstruction du Temple de Jérusalem. C’est bien là que se distingue la « French Touch », tant attendue dans le monde de la musique ‘hassidique en manque de souffle et d’inspiration ces dernières années. Ce qui a poussé certains à franchir les frontières d’une musique qui se devait de parler à l’âme, plus qu’à la technique tonique d’un corps en manque de délire.
Le premier titre de l’album sonne comme un tube d’été qui trouvera le rythme des pas de danse dans les prochains mariages. Du ‘hassidique, du pur, une voix entraînante, quoi de mieux pour une entrée en matière ?
Tracht Gut : plus qu’une chanson, une devise de vie !
On continue ? Attention, une surprise et non des moindres nous attend avec le titre numéro 4 : Waltz Yeroushalaim. Jamais personne n’avait osé faire valser un ‘Hassid. L’accordéon qui règne en patron de l’harmonie de cette danse, nous balance vers le trône du Roi David avec raffinement. La voix est tellement juste ; beaucoup de cœur et peu de pleurs… autant d’ingrédients qui donnent une sonorité délicate à l’espoir de la reconstruction du Temple de Jérusalem. C’est bien là que se distingue la « French Touch », tant attendue dans le monde de la musique ‘hassidique en manque de souffle et d’inspiration ces dernières années. Ce qui a poussé certains à franchir les frontières d’une musique qui se devait de parler à l’âme, plus qu’à la technique tonique d’un corps en manque de délire.
Voilà la marque d’un grand, car la différence entre un chanteur et un artiste c’est qu’un chanteur chante - c’est la moindre des choses que l’on puisse attendre de lui, tandis qu’un artiste se joue de vous, il vous pend à sa corde… vocale. Yoni montre qu’il appartient à cette dernière catégorie, il vous ballade entre un slow et un pop, il vous fait frissonner dans une prière pour ensuite vous faire sauter dans une exaltation sincère comme une délivrance quand la corde se dénoue.
Car avant tout, ce qui sonne juste dans sa voix, c’est sa joie. Il a vraisemblablement pris beaucoup de plaisir à enregistrer, et cela s’entend. La joie de faire découvrir un nouveau ton, jouer avec la large palette de ses tonalités, la beauté de ses médiums sont sans doute ses grandes qualités mais il monte aussi, haut, très haut, sans que cela ne devienne ostentatoire.
Car avant tout, ce qui sonne juste dans sa voix, c’est sa joie. Il a vraisemblablement pris beaucoup de plaisir à enregistrer, et cela s’entend. La joie de faire découvrir un nouveau ton, jouer avec la large palette de ses tonalités, la beauté de ses médiums sont sans doute ses grandes qualités mais il monte aussi, haut, très haut, sans que cela ne devienne ostentatoire.
On se donne le droit d’espérer que Yoni ira creuser encore plus profondément les mystères de l’âme, afin d’interpréter de son talent les plus belles partitions… Il lui suffira de suivre sa devise préférée : « Pense bien, tout ira bien » !