mardi 24 mars 2009

La Synagogue perd-elle son âme ?


Dimanche se sont tenus les états généraux de la jeunesse organisée par le FSJU. Une enquête a été réalisée par le Fond Social dont l’une des question était : quelle est l’urgence en matière d’éducation ? Alors là, les amis, grande surprise : les animateurs de mouvements de jeunesse ont répondu que la priorité est… l’investissement dans un mouvement de jeunesse. La synagogue en revanche n’arrive qu’en 4ème position, après la famille et les écoles.
Mais le fin du fin, c’est la réponse des présidents de communautés : contre toute attente, ils ne sont que 30 % à placer les synagogues au centre des urgences en matière d’éducation… Ce qui signifie que, pour 70 % des président de communauté juive en France qui ont répondu à cette enquête, la synagogue n’est pas la priorité pour inculquer les valeurs de notre tradition…

Là, je me suis dit, il faut absolument que je vous parle de cette tendance. Car, si demain je suis président d’une communauté, je ferais naturellement tout pour que ma synagogue soit un point central de l’éducation de mes fidèles.
D’où vient alors le problème ? La synagogue est-elle en pleine crise, perd-t-elle son âme ? Aujourd’hui, comme toujours, elle est le lieu du culte par nature. Mais doit-elle l’être uniquement ? En dehors de la stricte prière, la synagogue doit-elle se diversifier ?

Parlons franchement. Une personne qui n’a pas l’habitude de venir à la synagogue ne viendra que pour trois raisons, en dehors des grandes fêtes comme Roch Hachana et Kippour : pour un mariage, une bar Mitsva, ou encore à la suite de la perte d’un membre de la famille. Si je résume, la synagogue est le lieu des fêtes et - malheureusement - du deuil. Mais pourquoi la synagogue ne serait-elle pas tout simplement un lieu de vie ?

En hébreu le mot synagogue n’existe pas dans le vocabulaire courant, on utilise le mot Beth Knesset, ce qui veut dire, lieu de rencontre. C’est cela le cœur de métier d’une synagogue : elle est avant tout un lieu de rencontre, elle est un lieu où les gens veulent se retrouver, discuter, partager.
La prière est certes importante, elle est essentielle, mais elle n’est pas exclusive. La synagogue est importante parce que dans la tradition juive quand des personnes se retrouvent, il est important d’en profiter pour en faire l’opportunité d’une prière. Mais si à la fin de la prière il ne nous reste plus qu’à se saluer et à se disperser au plus vite, alors oui c’est une évidence, la synagogue perd son âme.

Les présidents ne semblent pas porter très haut le drapeau de leur synagogue. Par manque d’ambition ? de vision ? Freiné par leurs rabbins ? leur conseil d’administration ? Je ne sais pas. Toujours est-il qu’elles sont de plus en plus vides pour la plupart d’entre elles, et c’est un phénomène pour le moins inquiétant.

Cette étude a le mérite d’avoir permis de poser la question de la place que les présidents, les rabbins et tous les acteurs d’une synagogue souhaitent qu’elle reprenne : lieu de vie, lieu d’échange, lieu d’enrichissement… Peut-être qu’on trouvera là, la solution à leur désertification et au manque d’intérêt qu’elles suscitent chez les jeunes.

J’ose espérer que le fait de poser la question soit déjà une partie de la réponse !

7 commentaires:

Blog à part a dit…

Les synagogues n'ont aucune ame ! c'est le concept du mynian qu'il faut réinventer... Au delà du concept de prière il n'y a rien a vivre dans ce lieu devenu stérile en terme de relations humains (et transcendantale ?) et de sens. Investissons dans les mouvement de jeunesse plutot que dans la rénovation des synagogues. Investissons dans l'humain plutot que dans l'immobilier (immobilisme). Faire de belles synagogues ne fait que grandir les egaux de presidents de communautés désertés et incapablent de voir le monde changer. Inventer l'avenir ne consiste pas à garder les yeux braqués que le rétroviseur pour se rassurer. Prenons le risque de nous "déraciner" inventer un mouvement. Nos racines sont à chercher ailleurs que dans des pratiques synagogales incapables de fédérer aujourd'hui le judaïsme. Les souvenirs de synagogues de mon père ne dessinent pas les futures pratiques de mon fils. Mais je t'entends déjà mon ami mendel "Tu es un mauvais juif toi..." Cette réponse aujourd'hui ne suffit plus a créer des projets d'avenir...

Anonyme a dit…

CHRONIQUE ?ARTICLE ? JOURNALISTE ? BALAGUANE !

Vendredi, 27 Mars 2009 17:35

JULES SITBON journaliste au nouvel Observateur


Messieurs dames,

Comme il se fait bon de lire un article comme celui-ci et surtout de lire ensuite les différents commentaires des uns et des autres.
Ce qu'il ya de plus merveilleux c'est de lire, qui connait la signification première de ce que l'on appel un article ?
Article : non masculin texte formant un tout par son sujet au sein d'une publication.

Hors le Rabbin Samama a bel et bien précisé que c'est à la suite d'une enquête réalisée par le Fond Social, que finalement
il a décidé de se mettre à l'écriture afin de nous donner non pas un article mais un point de vu !

Mes chers amis, comme il est difficile de croire en lisant tout se ramassis de bêtises s'éclaboussant de mots et de fautes dans tout les sens, et qui plus est faire semblant d'avoir compris afin de passer pour intelligent en envoyant vos commentaires aussi absurdes que cet avis qui n'est en rien et ne pourra jamais être reconnu de la sorte par l'ensemble du métier de Chroniqueur et Journaliste, une CHRONIQUE.

Ouvrez vos yeux, sachez ouvrir un livre appelé LE PETIT ROBERT ou encore Dictionnaire afin de lire non pas ce que l'on pourrait croire comme étant une Chronique faite par
un Rabbin à qui l'on doit tout le respect simplement sur la valeur de son étude Thoranique, et non pas sous le pseudonyme de Chroniqueur ou analyste, que ce soit financier ou encore politico-religieux.

Signification d'un Chroniqueur : c'est une personne qui rédige régulièrement des articles pour un journal ou une revue, souvent sur un sujet particulier dont elle est reconnue comme experte.
Hors permettez moi de vous poser la question, pour quel grand journal lu par des lecteurs confirmés et aguerris avez vous déjà écrit monsieur le Rabbin ?

Comme ce site est bon finalement, il laisse court à toute sorte d'imagination, jusqu'à se trouver une identité ou plutôt un statut parmi les gens que vous ne côtoierez jamais,
non pas par manque de culture mais simplement parce que votre place est ailleurs.

Alors que dans cette belle est magnifique communauté Juive, il existe des hommes exceptionnels cultivés intelligents et surtout qui ont pour métier l'analyse de la société dans laquelle nous vivons et qui ont évidement étudiés pour en arriver là afin de pouvoir se permettre d'écrire de véritables articles ou encore chroniques sur ces différents sujets.

Tout le monde aimerait bien avoir la faculté d'employer ou d'écrire, que dis je ? De penser et de parler comme un ami qui a fait ses preuves dont je n'inscrirai que ses initiales par respect pour lui ne lui ayant pas demandé sa permission.
Je parle bien sur de Monsieur H'N bien connu et reconnu dans le monde religieux tout comme dans le monde véritable du journalisme non juif et juif professionnel.

Mon très Cher Rabbin, suivez votre intime sentiment quant au devenir de votre synagogue et pour le reste laissez faire l'eternel, c'est lui qui a les yeux rivés sur nous du début à la fin de l'année...

LASRY a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
mendelsamama a dit…

Je suis désolé "LASRY" mais je ne vois pas vraiment ce que je peux faire pour vous aider.
Peut-être devriez-vous rentrer en contact avec votre Rabbin proche de chez vous.
Bonne chance et bonne continuation.

ANDEDEDE a dit…

je voudrais poser une simple question : peut-il y avoir un mariage juifs tout les vendredis , exemple : un mariage le 11 septembre . merci d'avance !! didier

Anonyme a dit…

Merci pour le post utile! Je n'aurais pas eu ce le contraire!

Anonyme a dit…

It is very helpful!