« Vous compterez
chacun, depuis le lendemain de la fête, depuis le jour où vous aurez offert
l'ômer du balancement, sept semaines, qui doivent être entières » (Lév.
23,15)
Ce compte qui nous accompagne depuis le lendemain de la
sortie d’Égypte jusqu’à là fête du don de la Torah – Chavouot - trouve son
origine dans la Paracha de Emor.
Il est intéressant de constater que le mot « Ousfartem » qui veut dire
« vous compterez » trouve son origine étymologique dans le mot
« Saphir ».
Car le processus de la brillance de l’âme est à l’image de
celui d’une pierre précieuse.
Il en est ainsi pour le peuple juif dont les âmes étaient
enfouies en Égypte durant la période de l’exil comme un saphir dans la roche
volcanique. Le miracle de la sortie d’Égypte n’était que la première étape
d’extraction opérée par D.ieu Lui-même. Mais il est à présent question de ne
pas laisser ces âmes à l’état brut, mais de les nettoyer, de les tailler et de
les faire briller afin d’être prêt pour trôner en haut de la parure divine pour
le don de la Torah qui, à l’image d’un mariage, va sceller l’union entre D.ieu
et Son peuple.
C’est précisément le rôle de la Mitsva quotidienne du Ômer
qui nous implique dans chacune des étapes de cet embellissement de l’âme qui ne
peut se produire qu’au prix d’un travail au jour le jour et méthodiquement.
Au fond nous sommes tous des tailleurs de diamants.