mercredi 29 octobre 2008

Kadima, en avant ou en arrière?

Chronique du lundi 27 octobre 2008 

La nouvelle est tombée hier, sans grande surprise, il faut bien se l'avouer... Tsipi Livni, la chef du parti Kadima a renoncé à sa mission de former un nouveau gouvernement et va recommander la convocation d'un scrutin anticipé, sans doute en février prochain. 

Jusque là, rien de spécial. Mais ce qui me dérange le plus, ce sont les raisons de l'échec de sa mission. 

Pour la citer: "J'ai constaté ces derniers jours que les négociations menaient à des exigences exorbitantes, tant au niveau économique que politique. Il y a un prix que je ne suis pas disposée à payer", a martelé Tsipi Livni lors d'un entretien retransmis à la télévision. 

Vous l'avez compris: Mme Livni parle des partis religieux qui exigent qu'elle s'engage par écrit à ne mener aucune négociation avec les Palestiniens pour leur donner Jérusalem; et demandent par ailleurs une forte augmentation des allocations  familiales, qui ont été très sensiblement réduites ces dernières années. 

Mais pour elle, non, c'est trop cher payé! Car négocier Jérusalem avec nos ennemis est tout à fait normal et la politique familiale ne fait pas partie de ses priorités...  

Dommage, elle se voyait déjà sur le siège de Premier Ministre! Mais tout le monde sait que pour conduire Israël dans les mois et les années à venir, il faudrait une personne dont le passé serait bien plus glorieux que le sien. Enfin, ce n'est pas moi qui le dit, mais son parcours est loin d'être exempt de tout reproche. 

En tant que Ministre de la justice, elle avait soutenu le plan de retrait de Goush Katif, qui aujourd'hui dévoile sa dimension catastrophique, avec la montée en puissance du Hamas dans la région et les missiles Kassam qui tombent chaque jour sur Sderot. Pas de quoi être fière! 

Elle est également à l'origine du cessez-le- feu avec le Liban, avant la fin de la mission de Tsahal à la mi-août 2006. Ce qui peut être facilement considéré comme une victoire pour les terroristes du Hezbollah à la suite d'une guerre fiasco pour Israël. Mauvais calcul politique... 

Sans oublier que l'élection Américaine qui donne Barak Obama vainqueur du scrutin, laisse la région pour le moins incertaine. L'Iran aura sûrement une plus grande liberté pour se doter de l'arme atomique. Ce qui ne manquera pas de renforcer encore un peu plus les mouvances terroristes. Livni est-elle "l'homme de la situation?" 

Quand on pense que Kadima veut dire "en avant" et que là, nous semblons faire marche arrière depuis un bon moment... Il est grand temps de reprendre tout à zéro et de reconstruire tout cela! 

C'est sûrement pour ça d'ailleurs que la nouvelle tombe durant la semaine du déluge? Car après le déluge, on repart à zéro... Préparez votre arche de Noé! Bonne journée!

mardi 28 octobre 2008

La révolution…


Chronique du mardi 28 octobre 2008

Décidément la crise financière réveille bien des vocations. Nous avons eu ceux qui se sont réjouis de ne pas avoir de portefeuille financier, aujourd'hui, c'est au tour de ceux qui annoncent que le monde du capitalisme est mort. Les hommes politiques du centre et de gauche rigolent en douceur en fustigeant les catastrophes du système Sarkozy. Monsieur Bayrou a même lancé la phrase " ça doit faire bien rigoler du côté du Fouquet's!". 

J'imagine que ceux qui parlent ainsi n'ont jamais acheté une action dans leur vie et ne possèdent pas de Plan Epargne Action chez leurs banquiers, ni leurs enfants d'ailleurs, et que toute forme de consommation plaisir leur est étrangère. Enfin je plaisante bien sûr !

Et même si on décidait aujourd'hui tous ensemble d'instaurer en valeur suprême non pas l'argent mais l'humain, serions-nous alors en mesure d'éradiquer la crise ? Pour tout vous dire, je ne comprends pas en quoi ce débat de valeur dessinerait la société de demain, sans crise évidement.

Mais puisqu'il est permis de rêver d'un monde meilleur, alors allons-y ! Imaginons un monde où le riche et le pauvre se parlent et se considèrent de la même façon, où le faible et le fort se serrent la main avec la même intensité. Où le loup et l'agneau broutent dans le même champ. Et tant qu'on y est, que les intérêts financiers ne guident pas nos choix d'alliance entre les civilisations ou les nations, mais que c'est la volonté de faire évoluer nos sociétés qui nous unissent.

Alors les peuples n'iraient plus à la course à l'armement ou à la démonstration de force militaire, et la différence budgétaire de la nation serait alors allouée pour nourrir les pays pauvres plutôt que pour renflouer les caisses de nos banquiers. Et pourquoi ne pas imaginer un Fouquet's Cacher à tous les coins de rue ; juste pour voir la tête de Monsieur Bayrou ?

Hé mes amis, je m'arrête ! Je ne suis pas en train de rêver… Non je suis tout simplement en train de vous énoncer ce qui est écrit dans notre tradition au sujet des temps Messianiques.

Pour ceux qui pensaient qu'il s'agissait d'une métaphore, cette promesse n'aura sûrement jamais été autant d'actualité !

Alors, vous avez toujours envie de faire la révolution ? Commencez-donc par faire la vôtre ! Bonne journée.